Le sziget festival




Dans ces temps froids, emmitouflée dans une grosse écharpe à regarder la neige tombée je repense à cet été. Je suis retombée sur des photos, des vidéos et je dirais que l'un des meilleurs moments de mon été fut le sziget festival.

Le sziget festival c'est la fin de mon voyage interrail. C'est mon dernier arrêt avant de rejoindre la France. C'était aussi pas du tout prévu. Lorsque j'avais planifier mon voyage, en mai, j'avais vu le sziget mais les dates étant à la fin de mon pass et Budapest une étape à la moitié. J'avais donc décidé de faire une croix dessus. Et puis à Stockholm, lorsque j'avais déjà envoyer valser "mon planning" j'ai appris qu'en plus de Macklemore il y aurait les Chainsmokers, deux show que j'avais très très envie de voir. Etant donné que j'avais plus vraiment de planning j'ai décidé de prendre mes places pour le festival. Après tout j'en avais très envie, je passerais surement près/par Budapest alors autant en profiter au maximum.

Une semaine plus tard, quelques euros en moins sur mon compte en banque, j'arrive à nouveau à Budapest. Entre la suède et la Hongrie j'ai rencontré d'autres jeunes qui allaient aussi au festival, au moins je n'allais pas y débarquer toute seule. J'étais un peu nerveuse, mon dernier festival ne s'était pas exactement bien passé et je ne savais pas ce que j'allais trouver. Très vite l’excitation à pris le dessus, dans le tram tout le monde se rendait au sziget, je fut happée dans l'ambiance festive collective.

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, j'y suis allée avec un flou total sur le festival. Le premier truc qui m'a marqué c'est la grandeur. Je suis sur d'une chose je n'ai pas tout vu, l'île sur laquelle se situe le Sziget est immense. D'ailleurs parler d'île et de Sziget pourrait être un pléonasme car Sziget en Hongrois signifie île. Une autre chose qui m'a marqué est l'énergie dégagée. Le festival dure 7 jours et j'ai eu l'impression que l'île ne dormait jamais. Le camping se fait directement dans le festival, il est donc possible d'y rester pendant une semaine sans sortir. A 6 heures du matin la fête continuait toujours et les premières activités/Stand commençaient à 10 heures. C'est surement pour ça que sur l'île j'avais un peu l'impression d'être coupé du monde. Du fait de sa grandeur, de sa diversité et du sentiment apaisant que j'ai ressenti ...  J'ai au final tellement aimé ça que le deuxième qui était censé être mon dernier soir au festival j'ai décidé de rester un jour de plus, d'y revenir pour un troisième jour.

Mais le Sziget ce n'est pas que de la musique, il y a tellement de chose à faire à coté. Passons à coté des magasins et des food trucs, il y a plein d'activités, des aires de jeux ( oui oui ), des endroits pour s'allonger/chiller/faire la sieste, des expos d'arts. Je pense que c'est pour ça que j'ai autant aimé le festival, car ce n'est pas que de la musique. Le sziget c'est pouvoir s'allonger sur de gros pouf, c'est pouvoir se balader à coté d'oeuver artistique, jouer aux échecs, à un jeu harry potter, c'est pouvoir voir du théâtre, du mîme et tellement plein de chose que j'ai pas eu le temps de découvrir. J'ai entendu parler d'activité sportive, d'une tente avec des salles et des tunnels qui jouent avec la lumière du jour, de cours de danse et plein d'autres choses.

Si je devrais décrire le sziget je dirais que c'est mille et un états d'esprits différents. J'ai vu des bébés et des personnes âgées. Tous les types de musiques sont réunis, du classique à la techno en passant par le reggae et des musiques du monde entier. Mais malgré tout ça l'ambiance était posée, coupé de monde (comme dis plus haut). J'ai eu le sentiment que les trucs les plus fou étaient possible sans que personne en est quelque chose à faire. De pouvoir être totalement libre. D'ailleurs le slogan du festival c'est l'île de la liberté, surement pas pour rien.

Au final le Sziget ce n'était pas que de la musique, c'était aussi s'asseoir et profiter du moment


Commentaires